« Le Cerveau endommagé : Comment la pollution altère notre intelligence et notre santé mentale ».
Paru en 2016, cet ouvrage très scientifique de Barbara Demeneix , donne des pistes pour la prévention et l’accompagnement de problématiques spécifiques au cerveau.
Souvent, en l’absence de soucis de santé, nous aurions tendance à ne pas prendre en compte ce type d’informations, les trouvant, souvent à juste titre, trop préoccupantes, trop stressantes. Ainsi, ce sont les personnes touchées par une problématique grave, maladie neuro-dégénérative, enfant qui n’ « entre » pas dans la norme, qui cherchent … et parviennent à ces données scientifiques. Alors, informées, ces personnes commencent à se prendre en charge, et de par leurs choix de mode de vie, elles commencent à avoir un impact positif sur le monde qui les entoure, sur l’économie, sur les choix de notre économie.
B. Demeneix travaille au laboratoire « Évolution des régulations endocriniennes » du Muséum National d’Histoire Naturelle. Dans son livre, elle rappelle que chaque jour, des centaines de milliers de produits chimiques sont rejetés dans l’environnement. On commençait à savoir que les perturbateurs endocriniens affectent le développement du cerveau, le métabolisme, la reproduction, et ont une incidence sur les cancers. « Et s’ils avaient aussi des effets sur la formation de notre cerveau, et diminuaient notre intelligence ? Des études scientifiques récentes montrent que le nombre d’enfants atteints de dérèglements hormonaux, de désordres de type autistique ou de troubles de l’attention avec hyperactivité est en augmentation constante, et ceci n’est pas en relation avec une meilleure sensibilité des diagnostics, les statistiques prennent en compte ces éléments pour tirer leurs conclusions. Deux observations sont à la base de ce point de vue. La première est qu’une bonne partie de ces produits chimiques affectent la signalisation des hormones thyroïdiennes. La seconde est que la signalisation des hormones thyroïdiennes est absolument essentielle au bon développement du cerveau du fœtus, du nouveau-né et de l’enfant en bas âge. Notre environnement est désormais envahi par des molécules dont la structure ressemble à celle des hormones thyroïdiennes, et qui interfèrent avec les processus de régulation que l’évolution a mis tant de temps à façonner. Certaines se mettent à remplacer les hormones, d’autres amplifient leur action. D’autres encore la bloquent, par exemple lorsqu’elles empêchent l’absorption d’iode par la thyroïde, alors que l’iode est indispensable au développement cérébral du fœtus et de l’enfant, comme au fonctionnement du cerveau adulte ».
Ainsi, dans ce livre, on parle de mercure, aluminium, brome, iode, sélénium, …